Remettre la culture au premier plan

Les secteurs culturels ont payé un prix fort à la crise de la Covid-19. Au-delà de l’interruption de l’activité, les acteurs de ces secteurs ont vécu la crise comme un moment de mise en question de leur statut et de leurs modèles économiques. Il est apparu que la place qu’ont prise l’événementiel, le tourisme, les échanges internationaux, devait être questionnée. De même, la question du numérique, déjà présente avant la crise, s’est posée en des termes nouveaux : captations de spectacles, visites virtuelles de musées, etc., y a-t-il des modèles économiques soutenables ? Quelle complémentarité avec le « présentiel » ? Le numérique peut-il être un outil de démocratisation de la culture ? La crise a enfin posé la question des territoires en des termes renouvelés. On a pris la mesure de l’importance de l’irrigation des territoires, et de leur place dans la définition des politiques culturelles.