Un événement du Cercle des économistes
Espace Media

BCG SUMMER READS 2022


Étude proposée par BCG

BCG est fier d’être une nouvelle fois partenaire des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence organisées par Le Cercle des Économistes.
Travail, formation, compétences, énergie, finance, innovation… dans tous ces domaines « Réussir les transformations » est un défi de taille, nécessitant la mobilisation de toutes les parties prenantes. Il y a urgence à réduire l’impact néfaste de nos activités sur l’environnement. Les entreprises ont pris conscience de leur rôle central pour bâtir une économie plus durable.

Bel été à tous,

Les Directeurs associés du BCG

LE DIRIGEANT DE DEMAIN CRÉERA PLUS DE RESSOURCES QU’IL N’EN CONSOMME

Les leaders sont confrontés à des impératifs d’une ampleur historique : garantir la sécurité et le bien- être de leurs employés, les développer et les retenir, réduire l’empreinte environnementale de leur entreprise, définir leur positionnement sur les questions sociétales, adopter et maîtriser les technologies de pointe, conserver un avantage compétitif…

Une question se pose alors : quel leadership adopter pour tout mener de front ? Sur la base d’une enquête menée auprès de 9 000 répondants dans neuf pays (France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni, Chili, Chine, Inde, Brésil, États-Unis) et l’analyse de 40 situations de transformation à grande échelle avec des leaders en activité, les auteurs du rapport « Why the World Needs Generative Leaders » distinguent plusieurs enseignements :

  • Pour les collaborateurs, et c’est une tendance mondiale qui se confirme – les qualités attendues d’un bon leader sont celles du coeur. Aujourd’hui, 38 % des collaborateurs à l’international placent les qualités humaines (l’empathie du leader, la reconnaissance individuelle, le coaching…) au sommet de leurs priorités. En France, ce sont 41 % des collaborateurs qui priorisent cette dimension humaine dans leurs attentes visà- vis du leadership.
  • Pour autant, seuls 27 % des leaders accordent une importance réelle aux qualités du coeur. Les dirigeants mettent davantage l’accent sur la stratégie et l’exécution, se révélant ainsi en décalage avec les attentes de leurs salariés.
  • D’après cette étude : 96 % des entreprises ayant investi les trois dimensions – le coeur, la stratégie et l’exécution – constatent une amélioration durable de leur performance : c’est trois fois plus que celles ayant surinvesti la dimension stratégique ou d’exécution.
  • Si les qualités humaines sont indispensables pour rendre la performance durable, un bon leader doit avant tout savoir articuler les attentes des collaborateurs, une juste rémunération des actionnaires et des objectifs de performance qui prennent en compte l’impact écologique et sociétal au long terme. Il n’est plus concevable aujourd’hui qu’un leader consomme les ressources, sociétales, humaines ou naturelles, sans penser à demain.
  • Les enjeux sont tels, que cela ne peut se faire seul, c’est avant tout un travail d’équipe.

Pour en savoir plus, contactez Marie Humblot-Ferrero (Humblot-Ferrero. Marie@bcg.com).

CLIMAT : CINQ LEVIERS POUR AGIR DÈS AUJOURD’HUI

Si une grande partie des entreprises se sont engagées dans une démarche « Net Zéro », le chemin vers la décarbonation de l’économie est encore long. Dans l’une de nos dernières études intitulée « The Climate Actions Companies Should Take Today », nos experts identifient les cinq priorités qui doivent guider leur action :

  1. Identifier des engagements ambitieux en faveur du climat, qu’importe le contexte. Alors que la guerre en Ukraine bouleverse le marché de l’énergie et augmente les risques de pénurie de matières premières, les entreprises doivent renforcer leurs engagements et accélérer leurs investissements dans les énergies renouvelables.
  2. Saisir les sources de financements destinées aux entreprises engagées. De plus en plus de banques et investisseurs orientent leurs investissements vers la décarbonisation. Ils représentent une opportunité majeure pour les entreprises dotées de plans climat audacieux. Etablir des partenariats innovants, rassemblant les parties prenantes et les écosystèmes les plus prometteurs, peut également permettre des avancées intéressantes.
  3. Intégrer de nouveaux indicateurs dans la mesure de la performance. Les entreprises les plus ambitieuses, celles qui intègrent le climat à leur équation stratégique comme opérationnelle, sont celles qui seront en mesure de créer une source d’avantage compétitif nouvelle et durable.
  4. Accélérer la prise de conscience des entreprises les plus en amont de la chaine de valeur. De nombreux industriels sous-estiment la rapidité à laquelle la demande en produits décarbonés – l’acier par exemple – peut apparaitre. La survie de certaines entreprises est conditionnée aux investissements qui peuvent être débloqués dès aujourd’hui pour accélérer leur transition.
  5. Mesurer les émissions de carbone pour mieux les réduire. La capacité à mesurer les émissions de CO2 de manière exhaustive, précise et régulière est essentielle pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris. L’IA joue un rôle crucial pour faire passer les entreprises au niveau supérieur de la mesure et du reporting, et finalement les accompagner dans la réduction massive de leurs émissions.

Pour en savoir plus, contactez Michel Frédeau (fredeau. michel@bcg. com) et Frédérik Jobert ( jobert.frederik@bcg. com).

L’IA : UNE SOLUTION CONCRÈTE POUR ACCOMPAGNER LA TRANSITION CLIMATIQUE

L’intelligence artificielle (IA) s’impose comme un outil indispensable dans la lutte des entreprises contre le changement climatique. C’est ce que révèle le nouveau rapport de BCG et Startup Inside « Is AI the solution for Our Most Crucial Climate Challenge ? », basé sur une enquête réalisée auprès de 1 055 leaders de la tech et du climat dans 14 pays.

En voici les principaux messages :

  • 87 % des leaders interrogés considèrent l’IA comme un outil essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.
  • Plus de 40 % des organisations envisagent d’utiliser l’IA à des fins environnementales, en particulier les entreprises du secteur des biens industriels.
  • Aux États-Unis, plus d’un leader sur deux envisage d’utiliser l’IA dans ses actions en faveur du climat.
  • Pourtant, malgré leur engagement sur le sujet, ils sont encore nombreux à rencontrer des obstacles : 78 % citent leur faible accès à l’expertise en IA, 77 % le manque de solutions et de produits IA et 67 % le manque de confiance dans les données et les analyses de l’IA.
  • 67 % des leaders du secteur privé souhaitent davantage de soutien de la part des gouvernements sur ces problématiques.
  • Pour les experts interrogés, la réduction et la mesure des émissions sont les principales valeurs ajoutées de l’IA.

Pour en savoir plus, contactez Sylvain Duranton (Duranton. Sylvain@bcg.com).