Redonner toute leur place aux corps intermédiaires

Le tissu économique et social a été rudement mis à l’épreuve lors des dernières années. Montée des populismes, gilets jaunes en France, et surtout, les effets très nombreux de la crise de la Covid-19 sur les relations professionnelles et le marché du travail, de l’essor du télétravail à la « Great Resignation » aux Etats-Unis.
Dans ce nouveau monde du travail, le rôle des corps intermédiaires semble plus important que jamais. Les syndicats, en particulier, doivent se porter désormais intermédiaire d’un marché du travail en mutation à la fois sur les secteurs dynamiques mais également sur les formes d’expression du travail et de coopération dans les entreprises, afin d’accompagner des actifs parfois sur la réserve quant à cette intermédiation.
Quel état des lieux de la place des corps intermédiaires suite à la crise ? Les syndicats ont-ils été à la hauteur face aux crises sanitaires, économiques et sociales dues à la pandémie ? Dans un monde de télétravail, les corps intermédiaires sont-ils le dernier lien entre les strates hiérarchiques ? Faut-il rendre obligatoire la syndicalisation ? Doit-on repenser l’engagement syndical ?