IA et finance, un nouveau risque ?

L’intelligence artificielle (IA), née en 1956, a connu un grand renouveau en 2012 avec le « deep learning », qui permet de simuler certaines fonctions du cerveau humain. Cette technologie commence à rivaliser avec des professions comme la radiologie, mais il faudra attendre 2030 pour voir une IA véritablement contextuelle et polyvalente. L’IA se développe à un rythme exponentiel, affectant non seulement la production, mais aussi les secteurs immatériels comme la banque et l’assurance. Elle crée des barrières d’entrée élevées et renforce l’hégémonie des États-Unis et de la Chine, marginalisant l’Europe. Cette révolution risque d’accentuer les inégalités, avec un impact similaire à celui du QI sur les salaires. Elle soulève également des questions éthiques, notamment sur la gestion des données, régulées par le GDPR. Face à ces défis, la France, mal préparée, exporte ses talents en IA tout en restant dépendante des technologies étrangères. Le mutualisme et la coopération, basés sur des principes de solidarité et de décentralisation, peuvent jouer un rôle crucial dans la régulation éthique de l’IA. Les entreprises françaises doivent agir rapidement pour ne pas se laisser distancer dans cette course technologique.