Définir une trajectoire économique inclusive et durable
Résumé
Dès le rapport Brundtland en 1987, la question écologique et la question économique sont liées. « Un développement durable répond aux besoins du présent en commençant par les plus démunis sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». L’accord pour la transition vers un fonctionnement soutenable de l’économie a jusqu’ici buté sur l’acceptabilité du partage du sacrifice à consentir pour y parvenir, aussi bien au niveau national qu’au niveau international. Plus on engage tard cette transition, et plus le mur à franchir va être haut et les sacrifices importants. D’où la nécessité d’un nouveau pacte social avec deux objectifs : minimiser le sacrifice global collectif et faire que les plus démunis n’en souffrent pas. Nos démocraties libérales reposent sur la combinaison du marché et du vote. Le développement du marché du carbone est la seule façon de minimiser le sacrifice global. L’acceptabilité politique et morale ne peut être atteinte qu’en garantissant qu’aucune personne dont le revenu n’excède pas le revenu médian ne voit son niveau de vie baisser le long de cette trajectoire. Comment décliner sur le plan international ces recommandations ?
Intervenants




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Gouvernement de Singapour

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France

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Natixis
Coordinateur

