De l’école au travail, l’accès à l’emploi

En France, en 2024, 12,8% des jeunes de 15 à 29 ans n’étaient ni en formation, ni en étude, ni en emploi (NEETs) (INSEE 2024), et un jeune sur cinq reste au chômage un an après la fin de sa formation. Ces statistiques révèlent un dysfonctionnement structurel et conceptuel de la formation ainsi que de la sphère de l’emploi.

Selon l’étude JAM du projet Jeunesse(s) 2025, plus de 60% des jeunes ont connu des périodes sans emploi ni formation, et pour près de la moitié, le manque d’expérience constitue la principale barrière à leur insertion professionnelle. Par ailleurs, les 18-24 ans sont aujourd’hui majoritaires (60%) à penser que l’école ne donne plus les mêmes chances de réussite à tout le monde. Dès la fin du collège, les jeunes sont amenés à faire un choix déterminant pour leur avenir. Ce choix est influencé par des facteurs socio-économiques et révèle des inégalités souvent liées à des lacunes d’information pour une partie de la population.

Pour 41% de ces jeunes, leur premier job ou les suivants ne correspondaient pas à leur cursus ou leurs envies (JAM, Projet Jeunesse(s) 2025). Ainsi, quelles évolutions et initiatives du secteur privé et de la sphère de l’emploi, en général, pourraient faciliter l’accès à l’emploi des jeunes ?

Comment développer et revaloriser les filières professionnelles ? Cette spécialisation rapide estelle vraiment souhaitable ?