Ecologie et développement, la difficile conciliation
Résumé
En 2024, le jour du dépassement a eu lieu le 1er août (Global Footprint Network), démontrant une surconsommation des ressources naturelles à disposition et donc la remise en cause du principe de durabilité. Si l’ONU définit le développement durable comme « s’efforcer de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité de satisfaire ceux des générations futures », cette définition date du rapport Brundtland de 1987 et pourrait être dépassée. Car comment définir où s’arrête le futur ?
La surconsommation des ressources en 2024 ne remet pas en cause la consommation, donc le principe de durabilité, en 2030 mais qu’en sera-t-il en 2070 ? La représentativité des pays à la table des négociations est aussi en question, les pays de l’OCDE représentent 28% des émissions de GES en 2022 (EDGAR, 2023) mais ne subissent que partiellement les effets de ces derniers, contrairement aux pays du sud global, plus fortement touchés par les évènements climatiques extrêmes, mais pesant moins lourds dans les discussions internationales. Comment améliorer la représentativité des pays touchés par le changement climatique dans les négociations internationales ? Et quelle coopération mettre en place ? Enfin, objectifs écologiques et objectifs économiques sont souvent opposés.
Est-ce qu’une transition juste passe forcément par la décroissance ou par un techno-optimisme fort ? Ou existe-t-il une ligne de crête répondant à l’adéquation des enjeux économiques et écologiques ?
Intervenants


